10 Autour,

Exposition collective 10 Autour, résultant d'une résidence sur l'ile d'Yeu.

Cette exposition est à l'initiative de Julien Perrier, association la Saulaie, soutenue par la DRAC Pays de la Loire .  

Vernissage Mercredi 23 Avril à 18h30, à l'ancienne Poste, Ile d'Yeu.

Après une première approche de l'Ile d'Yeux à travers la retranscription que le Dr Viaud Grand Marais,  fait de son expérience de l'île dans son « Guide du voyageur à l'Ile d'Yeu », j’ai souhaité concentrer sur le patrimoine botanique et géologique de l'Ile.

En effet j ‘ai été particulièrement intéressée par la veine de quartz blanc qui traverse l'île de part en part, par le site du Caillou Blanc, ainsi que par la variété des lichens présent, et par le gigantisme des rochers de la côte sauvage.

Il était important pour moi de  poursuivre ma découverte du lieu en y passant du temps et en procédant, comme un scientifique amateur, à un inventaire exhaustif de formes, de couleurs, de textures...

En parallèle de cette recherche, lors de ma seconde venue en septembre, j’ai pu profiter de toutes les visites guidées que proposait la mairie, et ainsi acquérir une certaine connaissance théorique du territoire.

Je pensais alors transcrire le résultat de mes observations en un travail de dessin et de motifs imprimés sur toile de Spi façonnée en différents prototypes de cerfs volants/balises, servant à matérialiser cette veine de Quartz blanc. Suite à mes recherches et à mes différentes ballades, je me suis aperçue que cette veine d’aplite n’était pas « pistable » et n’apparaissait qu’en de rares effleurements dans le centre de l’ile .Cela rendait donc mon projet illisible.

Je me suis dès lors concentrée sur l’objet en lui même c’est à dire le « cerf/volant » balise, qui peu à peu s’est transformé en manche à air, toujours réalisée en toile de spi imprimée de motifs tirés de mes dessins,  à l’effigie des rochers/monuments de la côte sauvage.

Celles-ci, loin d’être toutes des pierres proposant un intérêt archéologique, ne sont parfois nommées que pour leur intérêt formel. Il m’a semblé alors évident que la clef de mon projet résidait ici.

Ces noms, qui traversent l’histoire pour surprendre la voyeuse que je suis, me pousse donc à mettre en avant ces monuments naturels.

Je vais donc réaliser  une manche à air, sur le même principe que celles des aérodromes, d’une forme issue de l’hybridation entre  la pierre des Amporelles et la pierre tremblante (mélange entre une roche à caractère historique et une autre sans caractéristique archéologique).Cette sculpture gonflable sera présentée au port des vieilles, et servira de réel manchon pour les usagés du port .

Implantée sur la côte sauvage la « manche à air » rend hommage au patrimoine minéral de l’ile à ces roches nommées ou non, pierres précieuses de cette côte.